Sandrine Quétier : « La revanche des cam girls ! La narratrice est l’une de ces filles employées par les peep shows virtuels qui pullulent sur internet. Soudain, elle se rebelle, s’adresse à son client anonyme, lui annonce qu’elle le voit et le traite de tous les noms – un lâche, un menteur qui se croit protégé derrière son écran et son argent. Les rôles sont inversés et l’agneau docile, la proie prend les manettes. Le climat est très sensuel, mais sensuel avec du sens, pour parler d’une forme d’aliénation. Le résultat me fait penser à Kim Wilde, qu’on a prise à ses débuts pour une poupée sans cervelle mais qui avait bien plus de personnalité et de talent que ça. »

James Eleganz : « L’ambiance m’a aussitôt fait penser à Donna Summer. J’ai donc travaillé à partir d’un sample de Giorgio Moroder, le célèbre producteur de ses grands tubes disco. »

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